Voici un conte anonyme du III° siècle transmis par les gueux d'an en an.
En ce jour de nichambre, la neige ne tombait pas mais les flocons n'étaient pas loin. Nicolate s'emmitoufla les touffes dans une polaire que sa mère avait cousue et il partit dans les ruelles sombres avec pour tout bagage son sac d'allumettes et son four à châtaignes.
A l'angle de la 5ème avenue il planta sa gazinière et héla la foule pour vendre ses marrons, mais en nichambre les passants sont rares et les marrons chauds. Pas un ne quitta sa chaudière et Nicolate s'en retourna à la maison avec pour tout pécule, sa fécule.
La fin tragique de ce conte en cache une autre : la mère voulait appeler son enfant Niconase !
Elle aurait dû !
En ce jour de nichambre, la neige ne tombait pas mais les flocons n'étaient pas loin. Nicolate s'emmitoufla les touffes dans une polaire que sa mère avait cousue et il partit dans les ruelles sombres avec pour tout bagage son sac d'allumettes et son four à châtaignes.
A l'angle de la 5ème avenue il planta sa gazinière et héla la foule pour vendre ses marrons, mais en nichambre les passants sont rares et les marrons chauds. Pas un ne quitta sa chaudière et Nicolate s'en retourna à la maison avec pour tout pécule, sa fécule.
La fin tragique de ce conte en cache une autre : la mère voulait appeler son enfant Niconase !
Elle aurait dû !
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